mardi 30 décembre 2014

BONNE ANNEE 2015 ..... depuis la Grèce !

Non, je n'ai pas pris un avion low-cost pour aller au soleil grec passer le réveillon. Mais ma tête y est quelque part...

Dès l'annonce de la non-élection présidentielle en Grèce ce lundi 29 décembre 2014 et la décision conséquente de nouvelles élections législatives le 25 janvier prochain, l'Europe (c'est qui quand on entend ça dans les médias ?) a décidé de suspendre son aide financière. Mme Merkel de Berlin a communiqué de suite que "la Grèce ne doit pas suspendre ses réformes quelque soit le résultat des élections législatives". La Banque Européenne, le FMI (Fonds Monétaire International, dirigé par Strauss-Kahn et maintenant par Lagarde !!!!) émettent des réserves sur leurs aides financières et leur soutien pourrait se terminer selon le résultats des élections.
Que de menaces de rétorsion financière. C'est la guerre civile ? On peut légitimement se demander ce qui fait si peur à ces organismes et dirigeante influents.


                                                Alexis TSIPRAS, leader de SYRIZA

Vous n'avez peut-être plus trop suivi ce qui se passe en Grèce depuis que ces organismes économico-financiers internationaux ont affirmé que la Grèce est en cessation de paiement, en faillite et que des réformes drastiques doivent être mises en place si les Grecs veulent bénéficier de l'aide internationale pour "se redresser". Discours classique entendu aussi pour l'Espagne, l'Italie, le Portugal et d'une façon plus soft, la France. Résultat : les services publics sont liquidés,les fonctionnaires épurés, les droits du travail baffoués, le chomage a explosé, la santé abandonnée, etc ...etc...etc...et la corruption continue, la richesse circule entre une petite caste. La révolte prend forme, la désespérance devient sourde aux promesses et discours maintes fois entendus, les partis en marge prennent de l'importance que ce soit les partis fascistes (vous souvenez-vous de la Grèce dictature des colonels ?) comme Aube dorée ou de la gauche radicale comme Syriza. Or cette dernière formation a su apporter le débat démocratique direct, formuler des revendications claires et élaborer un programme de réformes contre l'austérité imposée qui ne mène qu'au chaos social. 
Et c'est de ça qu'ont peur les organismes financiers internationaux. Qu'on ne suive plus leur méthodologie, leur plan de captation des biens publics, leur mise sous tutelle des pays afin de devenir clairement les "maîtres du monde". 
On peut rigoler de mon humour caustique, mais la vérité, leurs objectifs sont très proches de ce que j'énonce avec mes mots simples.




              La BCE (Banque Centrale Européenne) gère l'émission des billets de la zone euro.

Et comme exemple simple à comprendre, il y a celui-ci : la Banque Centrale Européenne (indépendante dans sa gestion, mais avec des capitaux "européens" des Etats-membres) est censée aider les pays et les projets européens. MAIS, cette banque ne prête pas DIRECTEMENT aux Etats. Elle pourrait le faire et à un taux très bas de 1% par exemple afin de ne pas alourdir la dette générale des pays et permettre de ressortir la tête de l'eau. Que nenni ! Nous sommes dans le capitalisme libéral. La Banque Centrale Européenne ainsi décide de prêter aux banques privées à un taux de ....1% et celles-ci prêtent ensuite aux pays à un taux qui varie de 8 % à ....Voilà l'arnaque totale qui fait que les banques s'enrichissent sur la faiblesse économique des pays, eux-mêmes mis en faiblesse par une crise provoquée par ces mêmes banques, sur l'immobilier locatif ou privé  entre-autres au départ.
Ce jeu financier, on sait où il nous mène : à la dépendance TOTALE envers ces banques donc ses actionnaires donc ce cercle fermé de la caste qui se fout royalement des "politiques" complètement soumis déjà comme on le voit si bien en France avec ce cadre de la Banque Rothschild qui devient ministre très influent dans le gouvernement "socialiste" de M. Hollande ! Même plus de faux-semblant : du frontal....décomplexé !

Alors, ce monde financier, qui arrange ses affaires entre eux, commence à craindre la montée de Syriza qui pourrait gagner les Législatives en Grèce et remettre tout en cause. 
Et pourrait devenir contagieux en Espagne  avec un phénomène proche qui est la montée du parti Podemos. Alors après la révolution démocratique tunisienne, assisterons-nous en 2015 à une révolution européenne de la Grèce, de l'Espagne, de l'Italie, du Portugal, de ....la France ? En France, on agite plutôt le spectre du FN-Marine que celui de la gauche radicale qui a du mal à se rassembler engluée dans les égos des dirigeant-e-s carriéristes. Mais un rien peut déclencher un changement profond : la grêve du vote comme désaveu général par exemple (on n'en a pas loin avec des taux d'abstention gigantesques).

Alors, que faut-il garder de cet "éclairage" grec ? 
Il préfigure un changement radical d'appréciation de ce qu'on nous vend comme une crise mondialisée, suivie d'une austérité nécessaire au redressement économico-financier comme stratégie. Et qui doit durer encore deux-trois ans selon notre Premier Ministre. 
Mais là, après trois ans, ça ne passe plus : le seuil de compréhension est atteint, la dose est dépassée, ça craque dans tous les sens et "on" fait comme si de rien n'était, comme si encore un effort et demain ça ira mieux !!! Stop. Plus un mot, plus une promesse, la France est à genoux devant l'ennemi, ce "monde de la finance, ...sans visage" (quoi que on en connaît certains). Et ce sont les pays les plus profondément touchés qui vont relever la tête puisqu' "on" nous fait croire qu'on ne l'a pas encore sous l'eau....entièrement, alors qu'on est en train de se noyer.


Bonne année 2015 qui s'annonce très ....excitante !
Allez, souriez ....pour la photo du REVEIL...lon.







EN SAVOIR PLUS  -------------------------------------------------------------------------------------------------


samedi 27 décembre 2014

Normales saisonnières

J'entends cela tous les matins quand j'écoute la météo au petit déjeuner vers 5-6 heures du matin quand le jour est quasi prêt à se lever tout doucement...
"Nous sommes aujourd'hui au-dessus des normales saisonnières et le mois de .... est  le plus chaud depuis que les relevés météo existent".
Les administrateurs des stations de ski scrutent le ciel et espèrent enfin des chutes de neige abondantes pour que le business blanc puisse démarrer avant Nouvel An. Ils devraient être contents, il neige depuis hier sur les massifs....



"Normales saisonnières"
Est-ce que cela a encore du sens alors que nous assistons depuis ces dernières années à des dérèglements climatiques permanents, des épisodes dramatiques d'amplitude qui ne "respectent" absolument plus du tout les "normales saisonnières". On le sait bien que les saisons n'existent plus pour ainsi dire, que nous vivons en permanence des épisodes catastrophiques par leur ampleur. Ce n'est pas qu'il y ait plus de cyclones à l'automne, de tempêtes, d'épisodes venteux ou des phénomènes orageux, mais ceux-ci sont de plus en plus violents, puissants, d'une force méconnue jusque là...Depuis la tempête de noël 99, les premières années de ce nouveau siècle sont marquées par ces phénomènes atmosphériques inhabituels. Et nous avons tous pu remarquer qu'il n'y a plus de "normales saisonnières"....
Alors, pourquoi s'y référer encore...
Eléments de langage pour ne pas aborder le problème de fond que sont les raisons de ce dérèglement climatique. Car là on rentre dans ce que l'économie financière ne veut pas entendre : ces dérèglements sont la conséquence non-maîtrisable d'un système d'exploitation des richesses, des énergies non-renouvelables de la terre et des systèmes de production uniquement basés sur la plus-value marchande des produits, quel qu'ils soient.
Nous en connaissons donc les causes, nous en voyons les conséquences, nous n'avons plus de prise pour que l'évolution soit ralentie ou change de process, pas vrai ?
Et pourtant....



Une Conférence mondiale Climat va se tenir à Paris en décembre 2015. François Hollande et son acolyte chargé de mission, Nicolas Hulot, espèrent qu'un accord mondial soit obtenu à ce moment là avec des engagements signés des Etats les plus pollueurs pour qu'ils réduisent leur impact environnemental négatif.
Pendant un an, après le nouvel échec d'engagements signés lors de la conférence mondiale de Lima il y a une semaine, Paris 2015 devrait marquer un nouveau départ dans la réduction de l'impact économico-financier sur le climat. Mais avant, tout au long de l'année 2015, on va noircir le tableau au maximum, afin de donner une valeur forte au "succès" d'un accord lors de la Conférence de Paris en décembre prochain et assurer ainsi une remontée médiatique du président Hollande...en vue de la campagne présidentielle qui commencera l'année suivante.


Mais la réalité est également là car on ne peut pas encore "maîtriser" le climat, juste atténuer les conséquences dramatiques du dérèglement ou l'accentuer en fermant les yeux et les oreilles, en ne pensant qu'à son paquet d'actions à valoriser chaque année un peu plus.
Mais le réchauffement global de 2° aura des conséquences qu'on peut déjà entrevoir : la montée des eaux des mers, l'inondation permanente de rivages et donc d'une partie de certains pays, la désertification de certaines régions du monde, ....etc...et une immigration "climatique ou environnementale" massive de survie alimentaire et de logement. C'est inéluctable dans la marche en avant actuelle, inéluctable. 
Est-ce que de le savoir, d'en avoir entendu parlé déjà, est-ce que cela change pour autant notre attitude, notre façon de vivre, de produire, de consommer ?
A la périphérie pour certain-e-s qui en sont viscéralement conscient-e-s, sans aucun doute. Mais la plupart des gens ne renonceraient à rien pour faire un effort, surtout pas ceux-là, celles-là qui ont finalement le plus d'impact sur ces dérèglements climatiques. Est-il vraiment nécéssaire d'énumérer ici comportements et profils pour montrer du doigt ? Ce n'est pas le sens de cette chronique, mais bien de faire prendre conscience que là comme ailleurs, les paroles, les discours, les excuses d'impuissance ne servent à rien, il faut des actes. Et nous sommes TOUTES et TOUS impliqué-e-s et responsables par notre façon de vivre, de consommer, de se déplacer et chacun-e à son niveau peut agir au quotidien.
Mais les contre-exemples, les discours démobilisateurs pour se justifier soi-même ne seront pas suffisants pour masquer la lâcheté et l'inconséquence.
Et puis que celles et ceux qui ne veulent pas en tenir compte, qui ne croient pas à ces changements en cours, qui pensent qu'avec de l'argent on échappera à tout, eh bien qu'ils-elles soient rassurés, la météo ça ne s'achète pas encore et TOUT LE MONDE subira les conséquences de ces dérèglements, nul ne sera à l'abri à terme...

Et  pourtant les déclarations, les projets politiques n'évoluent guère : il faut produire, produire pour créer de l'emploi, créer de "la richesse", faire tourner l'économie. On entend ces discours tous les jours.
Et si on écoutait un peu plus nos voisins ou concitoyens, on comprendrait vite que ce système a crée la désespérance, l'exclusion économique avec son lot de violences, qu'il est au bout car basé sur l'exploitation des richesses naturelles pillées dans les territoires soumis et l'exploitation d'une main d'oeuvre humaine à bas coûts afin de générer les profits maximum concentrés dans les mains d'une minorité qui va être de plus en plus exposée à la vindicte générale. Bien sûr les forterresses de protection de cette caste sont construites avec des cités de luxe entourées de murs qui ne résisteront qu'un temps à l'invasion des désespérés qui n'ont plus rien à perdre, puisqu'ils n'ont plus de vie, d'avenir...

Alors, européens, occidentaux, gens du Nord ou pays en ouverture comme la Chine-Inde et autres, continuons à consommer, à acheter de l'éphèmère, brûlons nos déchets, empoisonnons la terre nourricière, occupons les sources d'énergie où qu'elles se situent sur notre planête, continuons cette marche vers le mur...
Ou prenons conscience réellement (même si cela peut paraître effroyable) que quand on parle climat, c'est la partie visible de ce que nous avons provoqué et que si cela fait encore sourire quelques-un-e-s, ce n'est que momentané, jusqu'au prochain épidode "climatique" catastrophique où les déclarations "officielles" seront encore des mots d'impuissance, de "on ne peut pas prévoir", "on ne peut rien faire", etc...et surtout où on ne tient pas à responsabiliser chacun-e et encore moins nos représentant-e-s politiques choisis, élus...





Mais le temps ne joue pas en leur faveur et s'il donne raison aux lanceurs d'alerte que nous sommes, cela ne sera d'aucune satisfaction par rapport à l'enjeu de survie planétaire qu'égoistement nous ne voulons pas intégrer, car notre vie et vision s'arrêtent à la courte durée de notre vie humaine, qui se réduit chaque jour cependant,  avec les accidents climatiques, une nourriture industrialisée, une pollution atmosphérique et des eaux/terre qui s'accentue chaque jour un peu plus (10 % de plus de pesticides cette année en France contrairement à toutes les déclarations). Et on dit que notre espérance de vie augmente grâce aux soins, aux médicaments...Mais quand on dit cela, on se réfère non pas aux peuples africains, indonésiens ou....mais à une minorité mondiale...ceux qui sont en grande partie responsable de l'exploitation, la pollution, la captation, la perte annoncée de l'humanité.

Si les cycles sont parfois longs, ils ont cependant une fin.

samedi 20 décembre 2014

DERNIERES ANNONCES avant la "trêve des confiseurs"...!!

M. Philippe Richert, président de l'Alsace (!!!), qui ne sait plus quoi mettre en avant pour gagner ou conserver quelques voix pour 2015, a annoncé que M. Valls lui a écrit pour confirmer que la "revitallisation de la voie ferrée Bollwiller-Guebwiller " sera incluse dans le plan Etat-Région...Bref, pour 2020 ! Et revitallisation ne veut pas dire la même chose pour tous : pour certains c'est un retour RAPIDE du TER (pas d'électrification de la ligne, mise en oeuvre rapide) , pour d'autres, ce sera le tram-train et pour d'autres encore, un "bus à haut niveau de service". Débat qui dure et a empêché quelque part que le TER ne soit toujours pas encore revenu dans la vallée du Florival (comme dans les vallées de la Bruche, de Munster, de Thann,...)




La Tunisie élit son président pour la première fois de façon démocratique ce week-end.. Si , après la révolution tunisienne, la marche vers la démocratie a été longue et exemplaire (aucun autre pays arabe n'a été aussi loin dans le processus démocratique), il n'empêche que ce pays doit être mis en avant pour servir d'exemple à une évolution possible. Ce pays est à majorité très jeune et l'espoir est très fort.Pourtant, les deux seuls candidats en lice pour la présidence sont deux messieurs de 69 et 88 ans. Pas de quoi faire rêver la jeunesse tunisienne. Il est dommage que celle-ci ne trouve pas son compte et risque donc de participer à une abstention importante, après cette longue marche vers la démocratie et la fin de la dictature et du système corrompu clanique.



L'essence et le mazout moins cher...jusqu'au nouvel an. 
Manipulation sur les marchés par les producteurs saoudiens pour mettre en difficulté l'Iran et d'autres pays producteurs car depuis quelques années, la richesse de l'Arabie Saoudite ne dépend plus que du seul pétrole. Mais après le 1er janvier, rentreront en ligne de compte la nouvelle taxation du fuel-diesel pour compenser l'abandon par Ségolène Royal et le gouvernement de l'écotaxe des transporteurs routiers. Donc ce seront TOUS les consommateurs qui paieront.
(voir les articles sur ce sujet dans les "Archives" de ce blog il y a quelques mois)





Légalisation du cannabis : pourquoi en parle-t-on juste avant Noël ?
Là aussi vous pourrez lire ma rubrique de cet été consacrée à ce sujet avec les liens vers toute la série d'articles qui avaient paru sur Médiapart. 
Alors pourquoi en parler maintenant ? Dans la perspective des élections du printemps et de l'automne 2015 ? 
Cette annonce fait partie d'un ensemble, qui était aussi réhabilitation des quartiers, gel de la montée des impôts, annonce de nouveaux taux de croissance possibles de 0,3 %, etc...
Dormez, il n'y a pas de grands changements en vue, de révolution économique, de visions d'un autre développement soutenable, non. Il n'y a que les mêmes refrains depuis des lustres....Mêmes arguments, mêmes réticences et surtout ne pas s'inspirer de ce qui existe dans les pays voisins et même les USA.




Au moins il fait doux et on économise un peu sur le fuel, c'est déjà ça...mais notre gouvernement n'y est pour rien...


                             "Joyeuses " (!!!) fêtes de fin d'année....





 _________________________________________________________________________________

la plupart des dessins sont  de Pat Thiébaut       www.lagitedulocal.com 
                                                            et aussi Aurel (Politis)

jeudi 18 décembre 2014

QUEL SILENCE


Vous vous dites, avec un titre pareil il va nous parler de quoi encore ???
Oh, rien de nouveau, car si la nature a horreur de vide, la terre tourne aussi sur elle-même : vous comprenez ce que je veux dire, non ?

Bon bref, alors de quel silence je veux parler.
11 mars 2011 : cette date vous rappelle quelque chose ?
Bravo, vous avez encore de la mémoire : tsunami et explosion de deux unités d'une centrale nucléaire japonaise. Et depuis presque 4 ans des centaines de milliers de litres d'eau contaminée, hautement radioactive, se déverse dans les océans (le Pacifique en premier) provoquant une pollution gigantesque et mondiale sans qu'on en entende un mot depuis des années...C'est vrai que pour un pays qui mange essentiellement du poisson et de préférence cru, cela pose un problème sérieux qu'il vaut mieux occulter car cela remet en cause tout un art de vivre et même une civilisation. Alors, silence depuis des années. Mais silence ne veut pas dire que l'eau s'est arrêtée de s'écouler, que les réacteurs ont été nettoyés, que la zone est habitable à nouveau...

L'explosion de la centrale nucléaire ukrainienne a eu lieu en avril 1986 et presque 30 ans après, la zone est toujours encore "morte", inhabitable et décimée. Alors il vaut mieux le silence qui ne remet pas en question une industrie et des enjeux financiers gigantesques...Secret défense !!!! 



Et pendant ce temps, en temps "de crise et d'austérité", des milliards de nos impôts sont donnés à des "pactes de relance" aux grands patrons d'industrie et qui se partagent cette fin d'année "de crise et d'austérité" 40 milliards de bénéfices distribués aux actionnaires
La vie est fantastique, n'est-ce pas ?
Le silence est d'OR....

dimanche 14 décembre 2014

UNDERCOVER : la théâtralisation de la politique n'a pas de limites !

Le nom du titre évoque les polars, les planques, les caches, les filatures, bref un agent secret qui se fait passer pour quelqu'un d'autre pour découvrir les infos qu'il est censé ramener à son chef, bref entre policier et espionnage....


Mais la nouvelle émission TV s'appelle "POLITIQUES undercover" et donc on voit bien où on veut nous amener. 
Mais il faut que ce soit aussi du spectacle, car c'est de la télé, donc mise en scène, caméra, etc...Alors comment ça va se passer...Loin de moi l'idée de faire la promotion de cette nouvelle émission politique-spectacle, mais cela interpelle sacrément nos représentations des femmes et hommes politiques.
J'ai toujours dit ici, qu'avec le temps, les politicien-ne-s perdent assez vite la notion des choses, des réalités car ils sont vite absorbé-e-s par une certaine euphorie de pouvoir, sont flatté-e-s d'être reconnus, d'avoir ce sentiment de faire avancer les choses et donc d'être important quelque part. Et puis il y a des avantages sociaux et financiers certains pour pas mal de monde (déplacements, repas, hébergement, outils de travail ordi-tél, indemnités, compensations, échanges, missions, déplacements d'"études", ...). Bref, on connait le principe, on a tous pu l'observer, il y a très vite une "professionalisation" de la fonction et pas mal de cumuls et ces messieurs-dames, élu-es par nous et censés nous représenter, deviennent vite des personnes pressées qui n'ont jamais le temps, à l'agenda chargé (ça peut impressionner !!!) et "hors sol" qui petit à petit perdent le sens des réalités quotidiennes et voient le monde depuis leur "tour dorée".
Je ne dis pas que 100% de nos élu-e-s sont ainsi, mais la transition peut aller très vite et touche pas mal de monde. Regardez autour de vous, vos maires, adjoints, conseillers généraux, régionaux, députés, sénateurs et même présidents de com com ou autres organismes colatéraux...Vous avez tous pensé un jour "qu'il-elle n'était plus pareil-le depuis qu'il-elle..."


Alors, un producteur a imaginé une nouvelle émission mettant en scène des politiciens grimés, déguisés qu'on (re)met dans la vraie vie des gens au quotidien....tellement pour eux, ils-elles en sont loin.
Personnellement, ça m'a fait tilter tant je trouvais cela stupide et terriblement pervers, car refaire paraitre "humain" ces bêtes de pouvoir est à double tranchant et croyez-moi, les scènes "génantes" ne seront pas gardées au montage sinon ils-elles n'accepteraient pas : ils-elles doivent avoir un droit de regard sur leur image et doivent limiter le ridicule.
Surtout que les deux premiers qui ont accepté sont des personnes assez connues : Samia Ghali, la sénatrice PS marseillaise et Bernard Accoyer, maire d'Annecy et surtout ex-président UMP de l'Assemblée Nationale.  L'une  sera une femme célibataire avec deux enfants qui cherche un appartement, l'autre sera brancardier aux urgences. Vous avez compris la suite...

Toujours est-il que le concept de mettre des politicien-ne-s dans la peau d'un citoyen confronté à la vie quotidienne est suffisament parlant pour sous-entendre que dans LEUR vie, ils-elles sont loin des préoccupations des citoyens "ordinaires". C'est tout dire, non ? 
Alors pour quoi jouer ce jeu ? S'ils-elles ont perdu le sens des réalités quotidiennes, c'est qu'ils-elles ne sont plus en état de nous représenter et donc, au lieu d'essayer de nous les rendre "humains", on peut simplement aussi en changer aux élections suivantes.



Avec ce genre d'émission et de voir qui joue le jeu, cela nous permet de bien comprendre où nous en sommes et dans quel monde on vit, non ?


jeudi 11 décembre 2014

830 millions au minimum et 200 emplois

Il faut faire des économies et l'Etat montre l'exemple.
Avec un sous-titre pareil, vous vous attendez à une énumération des projets inutiles, de la gabégie des dépenses de l'Etat et là où on va serrer la ceinture. Mais je ne pense pas que ce soit utile absolument car tout un chacun a déjà des exemples à citer dans sa tête car ils ne manquent pas.
Mais, et j'en ai déjà largement parlé dans une de mes chroniques du 17 octobre dernier, il en est un qui est révélateur : la suppression de l'écotaxe !
UMP/PS veulent toujours raccoler au max des voix électorales et dans ce sens, il faut des "cautions morales" , des "thématiques porteuses",...  L'écologie est dans l'air du temps, une sensibilité qui commence à traverser toute la population d'une façon ou d'une autre... et donc il faut faire des annonces "fortes". 


Ainsi, sous Sarkozy (en octobre 2011, avant les Présidentielles), l'UMP a voté l'écotaxe et validé le contrat Ecomouv'. Quelques mois plus tard, cette même UMP (qui a perdu à la Présidentielle) soutient les "bonnets rouges bretons" qui manifestent contre l'écotaxe. (Tout le monde sait que, comme l'Alsace, la Bretagne est sur un grand axe routier Nord-Sud du transport-transit européen et subi d'énormes nuisances automobiles !!!!!) 
Le PS au pouvoir qui veut instaurer " l'excellence en matière environnementale" ne mettra que quelques semaines pour renoncer à l'écotaxe sous la pression des lobbies des transporteurs. Nouveau renoncement qui va nous coûter cher tout de suite et encore plus cher par la suite. 


En effet, les portiques sont en place dans toute la France et reliés, la société qui doit gérer l'écotaxe, Ecomouv',  basée à Metz emploie 200 personnes et le contrat stipule qu'en cas d'abandon (ou arrêt) l'Etat français devra de toute façon s'acquitter des frais , du coût de la résiliation d'un montant minimum de 830 millions d'€.
Epine dans le budget difficilement justifiable pour la ministre de l'écologie, Ségolène Royal. Alors, elle annonce que l'essence va un peu augmenter pour les transporteurs, qui sont déjà exonérés (ou profitent d'abattements conséquents) de taxe pétrolière, mais surtout par TOUS les automobilistes puisque le diesel va augmenter pour compenser le manque à gagner de l'écotaxe.
200 personnes au chômage, 830 millions à payer aux actionnaires de Ecomouv (Atlantia-autostrade italien-, Thales/11%, SNCF/10%, SFR/6%, Steria/3%). Et pour faire bonne mesure, elle étudie la diminution des péages autoroutiers ou une plus grande participation des sociétés autoroutières au règlement de cette "dette-compensation". Et pour flatter encore plus l'électorat avant Noël et mettre la pression sur les sociétés autoroutières, elle annonce avec son premier ministre libéral qu'ils songent à RE-nationaliser les autoroutes...provisoirement pendant un an !!!!
Bon, je vais arrêter là, tellement vous avez bien compris le jeu de dupes qu'on nous présente...ça vous fait encore rire ?


Anne Hidalgo, la nouvelle maire de Paris, songe à utiliser ces portiques et installations connectées pour mettre en place une écotaxe pour Paris. En Alsace où cela était prévu d'être mis en oeuvre de façon expérimentale avant la généralisation de l'écotaxe sur tout le réseau français, ça n'a jamais été mis en place, toujours retardé, et aujourd'hui on n'en parle plus...Nos élu-e-s alsaciens sont bien silencieux...comme sur beaucoup de choses !
Oui, il faut faire des économies, créent de l'emploi, des postes et l'Etat montre l'exemple : l'écotaxe est symbolique d'un sacré renoncement, un de plus et qui coûte cher, humainement  et financièrement.

jeudi 4 décembre 2014

JETZT GET'S LOSS "Alsaciens avec ou sans la France"

Les dimanches 30 novembre à Colmar, et encore ce 7 décembre à Mulhouse, le parti autonomiste "UNSER LAND" organisait une mobilisation pour manifester leur opposition à une grande région ALCA. Se sont joints à eux, motards, frontaliers, supporters et quelques élu-e-s de tous bords puisqu'on y a vu aussi bien Andrée Muchenbach, girouette de la politique, aujourd'hui égérie des régionalistes UNSER LAND et élue centriste de Schiltigheim, Brigitte Klinkert, fidèle UMP de Colmar et Henri Stoll, maire EELV de Kaysersberg qui souhaite une Alsace avec de l'autonomie au sein de la France républicaine. Bref environ 2000 manifestants à Colmar (autant à Mulhouse deux semaines après) mobilisés par les "réseaux sociaux" précédés par les motards rassemblés à Obernai qui ont fait une opération "escargot" sur l'autoroute jusqu'à Colmar...



Après un premier coup d'essai cet été, puis la manif annulée de Alsace d'Abord et Hebdi en septembre, la manif des élu-e-s UMP d'octobre peu populaire malgré le TER offert à 5 € par la Région pour venir manifester à Strasbourg, on peut dire que celle de ces deux dimanches avait un peu plus de gueule dans le sens où on sentait une mobilisation plus large et populaire-populiste que les éditions précédentes. 

Ceci dit, quelles conséquences est-ce que cela aura ? Aucune puisque les décisions sont prises ailleurs et que nos ténors politiques régionaux sont allés se ridiculiser à Paris avec leurs slogans défaitistes...
Dans la mobilisation (malgré tout toute relative) de dimanche, on pouvait entendre des slogans assez contradictoires : "Paris, on s'en fout" , "Référendum" martelé plusieurs fois, " Hollande t'es foutu, t'as les alsaciens au cul", "Indépendance", "Elsass frei", "on s'est fait baiser", "jetz get's loss" , etc...
C'est vrai qu'il y a eu un référendum l'an dernier, mais c'était pour un Conseil Unique d'Alsace et les électrices et électeurs ne s'étaient pas trompés puisqu'ils avaient bien senti les objectifs électoraux des élu-e-s en place plus qu'un projet qui était loin d'être élaboré et explicité. Et donc si un nouveau référendum portant sur la fusion avec Lorraine et Champagne-Ardennes est proposé, sans l'organiser, on connait déjà la réponse probable à une question-référendum de ce type. Et quel en serait l'impact ? Ne nous laissons pas entrainer dans ce populisme de base qui flatte l'électeur-acteur mais qui sert surtout les intérêts du parti organisateur dans la perspective des élections de mars et décembre 2015.



Une plateforme numérique pourrait rassembler un débat large et ouvert sur un réel projet pour la région concernant les compétences, l'autonomie budgétaire, les lieux de pouvoirs décisionnels, la répartition des services sur le territoire, le fonctionnement administratif et politique, etc,  et cela permettrait à tout un chacun-e de réfléchir vraiment à ce qu'on met derrière la dénomination "Elsass frei" et comment on se positionne par rapport aux propositions. Ce débat qui va le monter ? Qui va prendre le risque de faire de la démocratie participative réelle et non partisane ?
Car derrière ce projet de fusion des régions, il y a des intentions politiques certes,  d'économies et de cohérence de moyens, mais il y a surtout une interrogation générale sur comment on voit l'endroit où on vit, quel est le périmètre où on se sent partie intégrée dans la vie quotidienne, quel sens à une identité régionale dans l'avenir de ce monde du XXIè siècle, comment nous sentons-nous localement et aussi globalement, quels sont nos espoirs, nos attentes, nos rêves.
Est-ce que ce projet de fusion ne réveille pas autre chose en nous ? Une peur déjà bien présente de perdre l'individualité dans la mondialisation ? Une peur de ne plus savoir qui on est et jusqu'où on va ? Je veux dire par là qu'il y a sous-jacent sans aucun doute des questionnements existentiels plus profonds que de savoir si les lorraines sont des bons partenaires acceptables, on non !!!!!!! On rigole ...

Et puis, pour juste polémiquer un tout petit peu : regardez bien les images de cette manifestation. Rien ne vous surprend ? Où est l'Alsace, rhénane, accueillante, diversifiée ? Pas de blacks, beurs dans cette manif ou alors, je ne vois plus très bien...Alors, ça veut dire quoi ? Alsaciens de naissance et de "souche", français blancs...


voilà un manuel qui existait quand il y avait encore une option "Langue et culture régionales", 
mais après, on est passé au "bilinguisme".....exit tout cela....sauf le discours "officiel" !!!


Et la défense de notre langue régionale ? Cela fait longtemps qu'on l'a liquidée en instituant le bilinguisme apprentissage de l'allemand sous prétexte que le hochdeutsch est la langue écrite de notre elsasserditsch, patois germanique qui s'écrit pourtant. Alors, celles et ceux qui se battent pour le bilinguisme devraient expliciter en quoi ils-elles défendent l'alsacien alors que c'est en fait la mise en place de l'apprentissage de la langue du voisin pour devenir des bons travailleurs frontaliers, immigrés en Suisse et en Allemagne. Ce qui en soi est compréhensible dans une région frontalière. Mais alors arrêtons de faire croire que le bilinguisme va sauver l'alsacien...

Bref, le réveil est bien tardif et à force de ne pas avoir travaillé sur un projet régional fort, il n'y a plus grand chose à défendre aujourd'hui.
Le dernier débat a lieu à l'Assemblée à partir du 8 décembre.
 
Prendre en exemple la Corse ou la Bretagne est flatteur sauf que ces régions ont travaillé sur leur autonomie depuis très longtemps avec des propositions et un projet. Mais ça, "on" n'en parle moins...

vendredi 28 novembre 2014

"NE TUEZ PAS L'ALSACE"

Lorsque l'on feuillette un peu l'histoire de l'Alsace, on sera vite sensible à la grande richesse du patrimoine d’une région où beaucoup de peuples du Nord, du Sud, d'Est et d'Ouest sont passés en y laissant des traces, des souvenirs. Cela a amené  un brassage formidable de ce que l’Europe a de mieux à offrir, qui sont nos racines anciennes dont on ne peut qu'être fier.



Les fondements de l’identité alsacienne sont donc liés à la situation géographique au centre de l'Europe, lieu de passage et croisement des grandes voies de circulation et au mélange des cultures, des personnes de différents horizons qui sont passés et ont séjournés dans cette région. Cela nous a apporté un enrichissement permanent qui a forgé notre identité multiple en tant qu'alsacien-ne. 
Je suis né alsacien (mes parents ont toujours habité là comme leurs parents et encore leurs parents), mais en quoi ma naissance, l'ancrage lointain familial dans cette région me donnerait-elle un droit d'exclure les "étrangers", d'exclure les personnes des autres régions, en quoi la spécificité historique de l'Alsace me confèrerait-elle des droits supérieurs ? 
Bien sûr, je sens bien que mon éducation, ma jeunesse passée dans la région, m'ont façonné quelque part et il reste des traces de cette double culture germano-française, bien que je sois né après guerre comme quasi la majorité des habitants de la région. Mais j'ai des cousin-e-s en Sarre et aujourd'hui, après un référendum où ils ont choisi d'être attaché à l'Allemagne, ils sont allemands. 
Alors ce combat pour conserver la "spécificité", le "patrimoine", la "culture" alsaciens a sûrement d'autres objectifs que le changement de statut administratif de cette région.
Lorsque un territoire a une identité forte, ce n'est pas un découpage administratif qui va la supprimer. Il faut croire que ces élu-e-s (essentiellement UMP) poursuivent d'autres objectifs non-exprimés mais que nous avons bien compris : ils craignent pour leur réélection l'an prochain avant tout.
Et cette pancarte et ces bruits de couloir à Paris ne masquent en rien le silence assourdissant de ces députés-sénateurs dans les débats parlementaires avec des arguments si faibles qu'ils se retournent contre eux ...et nous ! Ils ne servent que leurs propres intérêts en voulant se faire passer pour les défenseurs d'une Alsace conservatrice contre Paris qui veut les tuer !!!!
Mais ces élu-e-s n'ont pas déroulé les bons arguments pour défendre une région, croisement des voies européennes, et ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes.




Quant à nous, habitant-e-s de cette région, on sent bien que ce débat est confisqué dans les mains de quelques-uns, est loin d'être mobilisateur, que les préoccupations quotidiennes sont bien loin de cette réforme territoriale qui ne passionne que les élu-e-s/futurs candidat-e-s à leur réélection, les médias et quelques régionalistes-autonomistes qui voient là l'opportunité de gagner quelques postes.
L'alsacien crie contre l'Etat français qui veut tuer sa culture. Il oublie la germanisation de la région pendant les guerres (les nostalgiques de la culture allemande tiennent des drôles de discours bivalents) et il oublie que les régionalistes-autonomistes ont eu des parcours de collaboration avec le nazisme pendant ces périodes troublées. L'alsacien doit aussi se souvenir des heures sombres de son histoire qui n'est pas toujours glorieuse.

Il vaut mieux cultiver notre background de métissage, de passages, de croisements de chemin, d'enrichissements variés, de changements nombreux pour mettre en avant notre tolérance rhénane, notre créativité libérée, notre richesse culturelle faite de mélanges divers, pimenté-sucré, notre ouverture à l'Europe et au monde plutôt que d'écouter et de suivre ces déclarations d'enfermement, de repli sur soi.

Mes ami-e-s de Lorraine, de Reims et d'ailleurs ont les mêmes problèmes que moi, les mêmes questionnements, les mêmes attentes et ce ne sont pas des questions concernant le découpage administratif qui interviendra peut-être dans quelques années...

Alors, la banderole déployée par les députés alsaciens UMP à L'Assemblée Nationale de Paris " Ne tuez pas l'Alsace" s'adressait à qui ? Ce sont eux qui sont ainsi les fossoyeurs de leur propre avenir. Lamentable...

Et si je veux faire du mauvais esprit, je dirai qu'après ces gesticulations apéritives  (où ils ont réveillé le rebelle en eux !!!!), ils ont du aller se nourrir dans un bon restaurant parisien avec leurs indemnités et inviter quelques maires de leur circonscription puisqu'il y avait le congrès des maires de France à Paris...d'où une certaine présence d'élus à Paris !!!! Tout est lié dans un timing politico-touristico-gastronomique dont les médias ne montrent qu'une facette : c'est ça l'information aujourd'hui !



les dessins sont de Pat Thiébaut   

www.lagitedulocal.com


jeudi 27 novembre 2014

LE REGARD QUE JE PORTE SUR LES CHOSES

Prenons pour exemples quelques thèmes qui se déclinent localement : jardins communautaires, parcs éoliens citoyens, entreprises coopératives, monnaies locales...Toutes ces réalisations, ces projets sont en dehors du champ politique (politicienne), du jeu des partis, des périodes électorales...Et pourtant ce sont ces initiatives locales qui façonnent un nouvel "art de vivre". 
Je sais, on va me dire : "mais tu rêves mon pote, arrête de fumer la moquette, regarde le monde tel qu'il est, ..." 


Mais justement, je regarde le monde, je lis, je furette, je recherche et je vois ces réalisations un peu répandues sur toute la planête, chacun a sa façon, mais dans ce nouvel esprit de reprendre sa vie en main localement et dans un souci de partage, de faire ensemble grâce au lien social, d'inventer (ou réinventer) des nouvelles formes du "vivre ensemble", en mettant la "mondialisation " à distance.

Mais pour porter cet autre regard sur les choses, il faut de la curiosité, du courage, de l'empathie, de l'énergie persévérante, ...et il faut surtout arrêter de se laisser polluer le cerveau par la propagande perpétuelle des médias, de notre entourage qui répète toujours la même chose, de la peur de se retrouver à la rue sans rien (ce qui montre bien notre degré de dépendance dans laquelle on nous a mis et qu'on a "accepté" d'une certaine manière et qui nous "oblige" à "jouer le jeu" pour survivre, ...).
Mais il faut aussi considérer tout ce que l'humain est capable de faire de positif et là aussi les exemples ne manquent pas. C'est donc bien une façon de regarder les choses qui nous entraine dans une voie ou une autre, même si nous pensons que "nous n'avons pas le choix". En êtes-vous si sûr-e ?




L'avenir n'est pas écrit, il appartient à ceux qui se lèvent tôt (traduire... la jeunesse) et plein de signes et d'exemples nous permettent de dire que ça existe --les autres chemins constructifs-, et que peut-être ils sont les premières pistes vers une autre façon d'appréhender et de (re)construire sa vie.

Ne jamais perdre la notion qu'on peut toujours voir les choses de différentes manières, que nos choix induisent pas mal de choses et que si "seul on va vite, ensemble, on va loin"...

vendredi 21 novembre 2014

ALCA..."seltzer" pour les lendemains de .....!


Bien sûr qu'ils se sont moqués (trouvez le bon mot) de nous car ils n'avaient en tête que la préservation de leurs seuls intérêts. Il est bien temps de les "dégager" ! 
Tous ou presque...

D'abord un référendum régional l'an dernier avec les moyens de propagande des journaux locaux et la pression des élu-e-s des conseils généraux et régionaux qui voulaient nous faire croire à une simplification administrative et des économies financières. Première grande claque à laquelle ils ne s'attendaient guère.
Mais il ne faut pas prendre les électrices et électeurs pour des imbéciles : il y en a pas mal qui réfléchissent, ont du bon sens, savent comparer et ne jouent plus aux moutons depuis longtemps...

Puis, ils nous ont fait le coup de la défense régionaliste de notre belle Alsace fière et riche, par l'organisation d'une manifestation à Strasbourg en octobre, avec la complicité des journaux régionaux (les mêmes aux mains du Crédit Mutuel de M. Lucas) et de la SNCF-TER  qui proposait un tarif unique très bas pour pouvoir venir à Strasbourg (argent public dépensé, puisque TER est géré par le Conseil Régional, ce qui est illégal pour une manif de ce type). Là encore, chou blanc puisque ce sont essentiellement les "politiciens" UMP et autres qui se sont déplacés, pas la grand mobilisation régionale populaire souhaitée....

Puis, ils ont fait une soirée de bruit au Sénat-Assemblée Nationale pour que l'Alsace ne meurt pas avec photo et banderole pour la presse ....Ils ont même cru que l'avis du Sénat serait suivi à l'Assemblée Nationale pour une région Alsace, seule comme la Corse.
Et maintenant que l'Assemblée Nationale a entériné la décision de départ (ou quasiment) et que l'Est devient ALCA...seltzer pour les lendemains de "gueule de bois", silence ou quasi. Cela montre bien combien les élu-e-s alsacien-ne-s sont entendu-e-s et ont du poids au niveau national !!!!!!

Et puis, en décembre l'an prochain, ce seront les élections régionales et tous ces élu-e-s tremblent pour leur réélection et conserver leurs avantages...Surtout qu'en mars, on aura les élections ....cantonales, car la réforme territoriale ce n'est que pour.....plus tard, question mise en application !!!!
Bref encore un projet/loi où personne ne comprend les objectifs finaux d'autant plus que les décisions  ne sont pas mises en oeuvre aux élections de l'an prochain , mais plus tard.  Cela va encore mettre du flou dans la tête (ah bon c'est pas encore appliqué ?) et donc risque d'accentuer l'abstention énorme et le vote protestataire/de provocation.

Mais au point où on en est, de toute façon, la plupart des gens aujourd'hui se foutent totalement des décisions des élu-e-s qui sont complètement décrédibilisés, alors la réforme territoriale pour dans 4-5 ans, ça ne les concerne pas et on sent bien que tout cela sont des leurres pour qu'on ne voit pas trop le grand vide actuel de la politique...

Le monde change, la civilisation nouvelle est en marche, les changements sont en cours. Ils ne viendront plus des politiques, car le changement global du monde viendra des actions locales qui se développent de plus en plus partout.

Comme la transition écologique qui ne peut pas se faire avec le nucléaire, la transition économique et sociale ne se fait pas avec les "politiques".

Ou ils changent ou ils seront "dégagés"... 



CAR C'EST QUOI LA CRAINTE OU LES "BONNES" QUESTIONS ?

Oui, pourquoi devriions-nous nous passionner pour ce débat de la réforme territoriale ?
La crainte, c'est que le pouvoir décisionnel soit de plus en plus éloigné de nos préoccupations, que nous n'ayions plus aucune prise sur notre vie quotidienne.
Mais c'était déjà le cas dans un jeu de ping-pong ou chaque partie rejettait la "faute" sur l'autre : la Région sur l'Etat, le département sur la Région, les intercommunalités sur le Département, etc... Demander une Région Alsace pour rester tel que c'est ! Faire croire que si l'Alsace reste une région à part entière, cela irait mieux demain...comme dans le passé glorieux d'abondance où l'Alsace était citée en exemple !!! 
Les "bonnes" questions, ce sont celles qui interrogent les contenus, les compétences, l'autonomie de gestion. Or là-dessus, c'est le silence total.
Ce qui nous préoccupe c'est en quoi cela va changer notre quotidien, en quoi cela va changer la vie démocratique, comment serons-nous entendus plus et ce que nous exprimons, pris en compte ?


Où est ce débat ?
Bien sûr, chaque parti va proposer un projet aux élections à venir ? Mais croyons-nous encore à des projets proposés quand ils ne viennent pas d'un débat en profondeur et général ? 
C'est ce débat qui devrait alimenter les pages de nos journaux et moyens d'expression d'aujourd'hui. Pas de se battre pour des limites de régions, des frontières qui n'ont de toute façon plus de sens, à part administratif ...et électoraliste !



Il faut reprendre en main notre vie et trouver localement les moyens d'y parvenir, de l'améliorer. C'est bien cela qui est en train de changer, de muter, de transiter ...


Et mes ami-e-s lorrain-e-s (et d'ailleurs) se posent les mêmes questions et constatent les mêmes choses....

_________________________________________________________________________________

                           dessins de Pat Thiébaut    www.lagitedulocal.com




mardi 11 novembre 2014

VOUS N'AVEZ PAS ENCORE COMPRIS ?

Oui, mes ami-e-s écologistes (associatifs ou politiques), si vous n'avez pas encore compris, maintenant c'est clair : Ségolène Royal, la nouvelle ministre de l'écologie *** tergiverse, BIAISE, parlant de Sivens, en disant qu'il faut continuer à discuter entre réaliser le barrage contesté (un peu plus petit, un peu plus en aval) ou une solution "alternative" de captages...!!!! - alors que beaucoup espéraient l'abandon de ce projet - et en plus, elle demande l'évacuation immédiate du site par les Zadistes.
Valls réaffirme que l'aéroport de Nantes se fera et reste un projet du gouvernement....
Sans compter que Fessenheim reste en suspens et sans déclaration ferme de fermeture (ce sera simplement rappelé dans les nouvelles "promesses" des Présidentielles de 2017 !!!). 



BREF, la scission est faite, et celles et ceux qui n'ont pas compris , c'est qu'ils-elles s'attachent à leur mandat et ont perdu toute notion objective ou sont devenus sourds et aveuglés...

Je ne comprends pas les déclarations de la secrétaire nationale EELV qui se dit encore aux côtés du gouvernement de Hollande et qui veut encore lui faire des propositions. Je ne voudrais pas devenir vulgaire, mais je pense que beaucoup ont compris ce que je veux dire...

Ce gouvernement "socialiste, de gauche" hurle quand Cécile Duflot demande une minute de silence à l'Assemblée Nationale pour honorer la mémoire de Rémi Fraisse, 21 ans, tombé sous le tir d'une grenade offensive tirée dans son dos par un des gendarmes armés qui défendaient ...un grillage et une barraque de chantier. Mais ce gouvernement a eu deux jours de silence, avant le premier mot de compassion. Et ensuite, il prend son temps  quant à informer sur  "l'enquête en cours" afin de faire oublier cette mort qui restera indélébile sur ce gouvernement Hollande-Valls /Cazeneuve...



Je crois bien que les "politiques" ne comprennent plus que la jeunesse qui se mobilise pour reprendre en main sa vie ne correspond plus aux schémas classiques du siècle dernier. Ce sont des batailles locales, sur un territoire donné, mais qui se démultiplient partout en internationalisant à la fois la réflexion et les types d'action : occupation des terrains, constructions de cabanes et partage des biens, culture des terrains avec récoltes, recherche de nouvelles structures collectives de fonctionnement qui respecteraient la spécificité de chacun-e....Les initiatives se multiplient, les choses sont en route et peu de monde les voient, les perçoivent...Et pourtant...

Un autre monde se dessine petit à petit et il est temps de l'accompagner en laissant tomber les chimères du pouvoir politique. Le monde se reterritorialise et est en marche en dehors du capitalisme et du jeu politique.

C'est ça l'espoir et c'est ce qui se passe là en ce moment et peut-être à côté de vous, ou déjà avec vous....

                                          " le vieux monde est derrière nous..." 



 ________________________________________________________________________________

*** Candidate à la Présidentielle il y a quelques années, elle nous promettait que la France allait viser l'excellence écologique et devenir exemplaire sur ce point. On ne rit pas....

jeudi 6 novembre 2014

AUTOMNE, saison des pommes !

Je vais peut être vous surprendre un peu, mais aujourd'hui, je tiens à rendre hommage à tous les arboriculteurs, à toutes ces personnes qui entretiennent leur verger afin de conserver une biodiversité dans notre environnement.

Et pour valoriser nos vergers, ces arboriculteurs se sont battus pour mettre en place des pressoirs intercommunaux *** et offrir tout le process du dépôt à la bouteille pasteurisée...et très, très souvent, ils sont bénévoles et ne comptent pas les heures consacrées à rendre service.

Vous me direz que ce n'est pas gratuit. Evidemment, le pressoir, les installations, l'entretien des cuves, des appareils, le nettoyage des bouteilles, la mise en bouteille, le capsulage, le nettoyage, la facturation, la gestion administrative, etc...etc...tout cela a un coût, mais entre aides/subventions et bénévolat, vous aurez au final les bouteilles remplies de VOTRE jus, de VOS arbres, et pour un coût de moins d'un euro par litre (bouteille et capsule comprises).

Et vous pourrez aussi échanger jus de pommes-poires contre choux, celeri, potimarrons, poireaux, carottes ..etc... de saison et produits aussi localement !

Alors, merci à tous ces bénévoles arboriculteurs qui par ailleurs mettent en place aussi des vergers-école pour des visites scolaires ou encore des formations à la taille et entretien, des échanges sur les variétés diverses, etc....

Eux-aussi sont des maillons de cette nouvelle civilisation, des précurseurs de la défense environnementale et d'une économie de proximité.

__________________________________________________________________________________

*** Dans notre haute vallée de La Bruche, le pressoir et installations se situent au fond du parking/place des fêtes à l'entrée de La Broque en venant du rond-point du tunnel de Schirmeck

Ils pressent plus de 80 000 litres par an. Impressionnant pour du local....
 
Visitez leur site pour en savoir plus :

www.culturefruitierehautebruche.fr


mardi 28 octobre 2014

MANIFESTER, C'EST SE METTRE EN DANGER DE MORT ! Vive la démocratie républicaine...




Je ne parlerai pas des "bavures" policières  et des morts en manifestant (de façon générale) comme Pierre Overney, Malik Oussekine et bien d'autres encore, mais des personnes, souvent très jeunes, qui viennent manifester PACIFIQUEMENT en fonction de leurs convictions profondes de respect de la nature, de la vie, de l'avenir, tous ces écologistes citoyens qui se déplacent à chaque nouvelle agression d'un monde qui cherche le profit, sert les intérêts de quelques-uns sans se préoccuper du bien commun, de l'avenir et des traces ou blessures laissées.
On a vécu Creys-Malville, les trains de déchets nucléaires qui traversent nos villes, les projets faramineux et inutiles comme un nouvel aéroport pour Nantes ou ce barrage de retenue pour quelques agriculteurs productivistes sans compter les fermes de 1000 vaches ou....(les exemples malheureusement ne manquent pas).

                              L'ETAT FRANCAIS DEFEND QUELS INTERETS  ?


Rémi Fraisse, 21 ans, mort sur le site de Sivens dans le Tarn dimanche 26 octobre 2014 alors qu'il manifestait contre l'abattage d'une forêt pour créer un barrage (du Testet)  ;
Sébastien Briat mort écrasé le 7 novembre 2004, à Avricourt, en Lorraine, alors qu’il s’opposait au passage d’un train de déchets nucléaires "Castor";
Vital Michalon mort le 31 juillet 1977 lors de la manifestation contre le surgénérateur de Creys-Malville....

Je ne citerai donc que ces trois-là, des très jeunes manifestants écologistes , pacifistes qui ne voulaient que marquer leur opposition à des projets qui servent  les intérêts d'un monde dépassé.

Quand on a un déploiement de forces de "l'ordre" pour une manifestation pacifique, la provocation est de quelle côté ? 




Et puis, après on connaît la suite de la machinerie politique et médias.
On va entendre que "les manifestants n'étaient pas tous pacifiques et voulaient en découdre avec les forces de l'ordre", qu'il y a eu "des débordements violents qu'il fallait neutraliser", qu' "a suivi une nuit de violences dans les rues de Nantes, Albi et d'autres villes en France", que les "manifestants ont empêché par leur attitude agressive à ce que les secours arrivent à temps"....
Bref, on connait la chanson et cette façon de détourner les choses afin que le "grand public"  perçoive une violence du côté des manifestants qui expliquerait l'utilisation de bombes assourdissantes, lacrymogènes et flash-ball des forces armées de l'ordre politico-économique.
J'aimerai avoir en face de moi les personnes qui peuvent justifier cette violence provocatrice étatique qui tue nos jeunes dans un pays qui se dit civilisé et démocratique avec une constitution républicaine.

Je ne suis pas naïf et j'ai participé à de nombreuses manifestations au courant de ma longue vie militante. Je sais que chaque fois qu'il y a un déploiement de forces de l'ordre, il y aura en face des groupes "black blocs" *** anarchistes qui n'hésitent pas à provoquer les symboles policiers de cet Etat, les symboles du capitalisme (banques, sièges des impots etc..., des différents services de l'Etat comme les Préfectures,...). Je n'ai jamais vu ces groupes s'en prendre aux manifestants ou avoir des attitudes provocatrices envers eux. Ils ciblent très bien leurs objectifs. Les gouvernements savent aussi que les manifestations d'écologistes ne sont pas violents à priori, comme celles des agriculteurs, des camionneurs, ....Alors pourquoi en pleine campagne, dans la forêt faut-il envoyer un déploiement important de CRS et autres, pour "encadrer" une manifestation pacifiste. Il y avait quoi à défendre de si important sur le site de Sivens samedi dernier ?  Un local technique, quelques engins de chantier ????
Non, la mobilisation policière en nombre, c'est quasi calculé pour provoquer et déclencher suffisament de "désordre" qui justifiera l'utilisation de leurs "armes" et surtout pour pouvoir montrer que ce sont les manifestants qui sont dangereux pour la sécurité de l'Etat et que ça justifie la présence policière. Cela donne aussi de "belles images" de mouvements et de fumées qui seront à la Une des médias et feront rentrer dans notre inconscient que se rendre à des manifestations, même rassemblements pacifiques, peut être dangereux, donc "restez chez vous". Je me souviens très bien de cette technique de communication qui avait été largement utilisée lors d'un grand rassemblement national anti-nucléaire qui s'était tenu à Colmar en octobre il y a quelques années déjà.
On avait vu dans les DNA-L'ALSACE des photos des troupes anti-émeutes de l'Etat s'entrainer à la guérilla urbaine avec un article qui annonçait des débordements violents possibles dans toute la ville. L'idée était bien sûr de FAIRE PEUR aux familles afin de réduire au maximum le nombre de personnes qui viendraient manifester leur soutien à cette bataille contre les centrales nucléaires, les déchets et l'impact sur le monde futur de nos enfants et petits-enfants. Et ce n'était pas tout, car la veille, le parcours fut interdit et proposé d'être déplacé en dehors de la ville (comme ce fut le cas lors du sommet de l'Otan à Strasbourg quelques années plus tard) et la ville fut entièrement bouclée avec des murs de tôle et un déploiement policier complètement démesuré. La manif devint un rassemblement (avec prises de parole) sur l'avenue en face de la gare de Colmar et se passa sans incident... Cet exemple pour illustrer mes propos par des moments vécus. 
A Strasbourg au sommet de l'Otan, j'étais sur le pont du Rhin avec les manifestants français qui rejoignaient les manifestants allemands sur le pont de façon symbolique. Là encore déploiement massif en bloquant les allemands de leur côté, parade perpétuelle des hélicoptères au ras du sol, des tirs lacrymogènes en permanence...Les quelques dizaines de "blacks blocs" ont détruit l'ancien poste des douanes, les devantures de banques et autres symboles.. Les services d'ordre ayant complètement fermés tous les accès au Pont du Rhin et à la ville, créant une souricière dangereuse pour tous et amenant à un parcours de manifestants dans la zone portuaire , très loin de la capitale européenne des Droits de l'Homme qui a été complètement vidée comme en état de siège.

Qu'est-ce qui justifie que des jeunes soient blessés/tués par des services d'ordre étatiques, lors de manifestations pacifiques ? Quelle vie est mise en danger par les manifestants ?

Il faut arrêter de biaiser l'information. Mais les médias aux ordres des groupes financiers sont complices de cette désinformation perpétuelle. 



On connaît la finalité : faire peur, car quand on a peur on accepte tout. C'était le principe politique de Reagan, puis Bush-Thatcher, importé par Sarkozy et bien repris par Hollande.


En France, en 2014 (comme en 1977, en 2004), un jeune peut être tué alors qu'il va défendre avec d'autres collectivement, ses idées, ses convictions de façon pacifique.

                           ET IL FAUDRAIT ACCEPTER....

Je sais tout ce qui va être dit pour minimiser, déresponsabiliser les forces de l'ordre, mettre en avant quelques dizaines d'anarchistes contre des centaines, quelques milliers de pacifistes, parler des débordements violents qui ont suivi les jours d'après lors d'hommages en colère, on va noyer le tout dans une enquête qui "prendra du temps pour connaître la Vérité"....mais notre DEVOIR DE MEMOIRE ne nous fera rien oublier. Le silence des politiques est édifiant....Leurs paroles aussi. 


Rémi, Sébastien, Vital, ...Malik, Pierre,...on ne vous oubliera pas et on rappellera en permanence à chaque occasion la responsabilité de chacun-e dans ces décès, ces morts INACCEPTABLES dans notre pays, et ce qu'il devient...




Et j'ose espérer que cette fois-ci, les élu-e-s écologistes, de façon unanime, arrêteront avec leurs discours soft, conciliants, de désir de changement tout en soutenant quelque part la politique et les agissements de Hollande. S'ils ne le font pas, ils seront définitivement décrédibilisés...comme toute -ou presque- la classe, caste politique. Car les atermoiments de Hervé Mariton (UMP) qui n' a pas même la décence par rapport à un mort en ne pensant qu'à exister comme candidat à la présidence de son parti et le PS bien muet avec un Bruno Le Roux qui ne sait pas comment trouver le "ton" juste ne font qu'accentuer encore ce sentiment de rejet qui devient de plus en plus ....incontournable ?

 ________________________________________________________________________________

*** et infiltrés parmi ces "Blacks Blocs", peut être des "policiers" qui peuvent par leurs provocations justifier  les "répliques" de "défense" de leurs collègues en tenue ??? (je ne suis pas non plus naïf et Maleville nous a laissé une "mémoire" !!!)